Gatsby le Magnifique à Waregem

Une visite de cette maison a eu lieu
le jeudi 23 septembre 2021 
avec l'association des Amis de la Villa Cavrois

Gatsby le Magnifique à Waregem : l’une des plus belles villas paquebot de Belgique

Un article paru en néerlandais (à la fin de cette page), traduit en français par les Amis de la Villa Cavrois, avec l'aide de Philippe Beautrix. Publié le 30 octobre 2019 dans le Knack Weekend Noir - Thijs Demeulemeester.

Une des plus belles villas paquebot dans notre pays, la Villa Gaverzicht, brille à nouveau de toute sa gloire grâce à son résident français. Bienvenue à la version waregemoise de Villa Cavrois, avec Marcel Vanthilt.


Photographies © Jan Verlinde

A Waregem, se trouve étonnement une villa qui peut être la petite sœur de la Villa Cavrois française. Avec les mêmes briques jaunes, dans le même style paquebot, avec la même finition de luxe, la Villa Gaverzicht était le chef-d’œuvre de l’architecte Gentiel Van Eeckhoutte.

« En 1939, la construction est terminée. Cette année-là, la mère de Gentiel décède également. Il a vécu d'abord ici avec son père et ses deux sœurs, puis avec sa femme. Ensemble, ils avaient eu une fille. Mais celle-ci était décédée dans un accident de voiture à l’âge de 20 ans »  annonce le propriétaire Yves Plançon, un promoteur immobilier français qui se dit " collectionneur de maisons ". 

« En fait, je cherchais une maison à Bruxelles. Mais quand j’ai vu complètement par hasard cette villa paquebot à vendre dans un magazine immobilier, je n’ai pas hésité plus longtemps. La maison était inoccupée depuis trois ans déjà. Et je me suis senti appelé à la sauver. Pendant un an, j’ai beaucoup lu sur l’architecture de cette période. C’est seulement alors que j’ai commencé la restauration. » raconte-t-il.

« Gentiel est mort tôt, mais sa femme a continué à vivre ici jusqu’à son 90ème anniversaire. Je peux le comprendre car c'est un endroit très agréable à vivre. Avec toutes ces formes semi-circulaires, ces rampes et ce coûteux travail sur mesure, cela ressemble à un bateau de luxe. »


La villa est presque intacte, même si son propriétaire Yves Plançon l'a décorée avec sa collection de verre Art déco. © Jan Verlinde.

Des trésors dans la cave

Plançon a eu de la chance. Contrairement à la Villa Cavrois de Mallet-Stevens de 1932, qui était une ruine pillée, l’intérieur et l’extérieur de Waregem étaient presque intacts. Le danger de la rénovation outrageuse - comme cela s’était produit à Villa Cavrois - était inexistant. 

« La maison est protégée depuis 2009. La cuisine Cubex, les sols carrelés aux motifs graphiques, la salle de bain luxueuse avec des dalles de marbre, la cage d'escalier monumentale et les vitraux : presque tout est préservé. En partie à cause du mauvais goût du nouveau partenaire de la veuve. Car lorsque je l'ai acheté un nouveau revêtement affreux recouvrait le sol authentique. Un horrible papier peint couvrait les peintures originales des murs. Certaines portes avaient été remplacées par des modèles en aluminium ou en PVC, mais je les ai remis à l'identique sur base d’autres portes. Peu a vraiment disparu. Et ce qui manquait, je pouvais le reconstruire sur la base des plans originaux. Je pense même que j’ai fait refaire un placard que Van Eeckhoutte n'a probablement jamais eu. »


Depuis son bureau, l’architecte Gentiel Van Eeckhoutte pouvait observer l’hippodrome. © Jan Verlinde.

Ca aussi, cela a été de la chance : Plançon dispose d'un grand nombre de dessins de projet originaux et de plans de la Villa Gavrezicht. Ils sont conservés dans la cave de la maison, dans une farde, qui contient également des dessins de ses autres réalisations dans le sud-ouest de la Flandre, sur la côte belge et sur la côte d’Opale française. En cherchant, nous avons même découvert des plans pour des monuments funéraires, des granges et des outils agricoles qui n’ont jamais été catalogués ou examinés. « Dans aucun de ses autres projets, il n'a ouvert autant de registres qu’ici. Cette maison avait, comme l’une des rares d'alors, le chauffage central et une salle de bain », dit Plançon.


Dans la salle de bain, Arbeid Adelt, le groupe de Marcel Vanthilt, a pris la photo de la pochette de couverture de Young heroes. © Jan Verlinde.

Le Corbusier était ici

Lorsque vous entrez dans la Villa Gaverzicht, vous vous semblez atterrir dans un décor de cinéma, parfait pour un scénario de Gatsby le magnifique. Dans le hall phénoménal, la rampe d'escalier commence par une sphère de verre verte, qui sert d’élément d’éclairage. L’architecture est toujours juste, mais la décoration aussi. Verrerie, vaisselle, mobilier moderniste et œuvres d’art : Presque tout date des années 20 à 40. Et c’est un mérite de Plançon, avec le décorateur Rémy Motte. « J’ai une immense collection de verre Art déco. Depuis l'âge de 20 ans, j’ai acheté des objets d’art sur les enchères très régulièrement. Chaque fois que je vois quelque chose de mieux qui cadrerait bien ici, je le remplace. Je reçois également des meubles art déco en cadeau de la part d’amis ou de voisins. Ils savent que je veux créer l’atmosphère de ce temps aussi fidèlement que possible. »


La spectaculaire cage d'escalier, avec un carrelage impressionnant, ressemble beaucoup à un bateau de luxe grâce à ses détails ronds et au bois foncé. © Jan Verlinde.

Gentiel Van Eeckhoutte a dû être un homme conciliant. C'est ce que montrent les images mondaines que le propriétaire a retrouvées. Cependant, il n'était que le fils d’un menuisier, spécialisé dans les escaliers. Au lieu de suivre les traces de son père, il obtient son diplôme d’architecte à Sint-Luc à Gand en 1929. Il ne pouvait pas cacher qu'il était fan de Le Corbusier, son célèbre contemporain français, ne pouvait pas l'exprimer avec des chaises ou des bancs. Ocre, bleu, orange et vert : la palette de couleurs typique du Corbu apparaît dans différents détails de la maison. Ses fenêtres bandeaux typiques, autrefois avec une vue sur le célèbre hippodrome de Waregem, dominent les façades arrière. Sur le toit plat se trouvait à l’origine une petite piscine : ces fonctions récréatives sur le toit sont Corbusiennes. Même la construction en béton armé, qui rend le plan libre possible, repose sur le principe le principe de l’architecte suisse-français.

Plançon aime aussi citer Le Corbusier. Il a posé les sentierss géométriques du jardin en référence à ceux de la Villa Savoye. Et dans le bureau de Gentiel se trouve des petites lunettes rondes qui auraient pus être posées sur le nez de Le Corbusier. Ce bureau, après la cage d'escalier, est l’endroit le plus parlant de la maison. Ouvrez les magnifiques armoires sur mesures, et vous découvrirez comment Van Eeckhoutte a intégré dans la paroi tant sa poubelle, son vestiaire que son système de rangement de pans. Mais dans l’ancien bureau presque toute l’attention va au vitrail de coin trop. « Ce qu’il représente est un mystère pour l'instant, » dit Plançon. « Van Eeckhoutte a traité des détails abstraits de sa maison, y compris le banc et la cheminée. Mais je vois aussi des triangles, des compas et des cathédrales : des éléments qui peuvent indiquer qu’il était franc-maçon. »



Les murs de la cuisine et de la salle de bain sont tous deux revêtus par du verre marbré, une invention belge pour laquelle le matériau de restauration a été difficile à trouver. © Jan Verlinde.

Dans le bain avec Marcel

Le propriétaire français a payé lui-même la restauration, sans aucune subvention. Mis à part les fuites d’eau, il n’y avait pas de véritables problèmes structurels à résoudre. La chose la plus difficile a été de retrouver les matériaux originaux avec lesquels Van Eeckhoutte avait en son temps réalisé les finitions luxueuses de sa maison. « On trouve encore des interrupteurs de Bakelite, en noir et en rouge. Mais pour les carreaux de verre marbré, un produit belge des verreries de Fauquez, on ne trouve pratiquement aucun matériau de remplacement », déclare t-il.

« Dans la cuisine, quelques morceaux jaunes pâles sont cassés. Et on ne peut pratiquement plus les trouver. Dans la salle de bain verte à l’étage, j’ai heureusement pu les coller. Ne les reconnaissez-vous pas d’ailleurs ? » Ce bain mentholé dans cette niche semi-circulaire nous est bien connu. Arbeid Adelt, le groupe autour du présentateur Marcel Vanthilt, y a tiré la couverture de leur album Young heroes en 1983. L’année dernière, il est à nouveau venu à la villa pour un concert. N’est-ce pas cool ? »  dit-il. Que Marcel porte des lunettes à la Corbu sur la pochette, ne sera pas une coïncidence, sans doute ?


La fenêtre en vitrail du bureau de Gentiel contient des éléments de construction qui se réfèrent soit à son métier soit à la franc-maçonnerie. © Jan Verlinde.

Gentiel Van Eeckhoutte

- Né en 1906 dans une famille de menuisiers Waregemois.
- Études au Saint-Lucas instituut de Gand, où il obtient son diplôme en 1929.
- De retour à Waregem, il se spécialise dans l’utilisation du béton armé.
- En 1937, il conçoit sa propre maison, la Villa Gaverzicht, avec les idées de Le Corbusier comme fil conducteur.
- A côté de logements et de commerces, il réalise également des bâtiments publics et industriels, des usines, des hangars et des granges.
- Il décède en 1963.

Pour compléter
Un ouvrage en vente à la librairie de la Villa Cavrois
Rendez-vous à la Villa Gaverzicht : la maison d'hôtes authentique

Texte de Christian Delcambre avec des photographies de Philippe Debeerst
Broché 63 pages Editeur Pourparler (2/10/17)
Résumé
L'histoire de la Villa Gaverzicht à Waregem (Belgique) qui s'inspire du thème des paquebots transatlantiques et qui, en 2009, a fait l'objet par le gouvernement flamand d'un classement au titre des monuments historiques. L'ouvrage dresse également les parallèles avec la Villa Cavrois. © Electre 2019

Des clichés de la Villa Gaverzicht
























L'article en néerlandais

The Great Gatsby in Waregem : een van de mooiste pakketbootvilla's van ons land.

Een van de mooiste pakketbootvilla's van ons land, Villa Gaverzicht, schittert dankzij zijn Franse bewoner weer in vol ornaat. Welkom in de Waregemse versie van Villa Cavrois, featuring Marcel Vanthilt.

In Waregem of all places staat een villa die het kleine zusje van de Franse Villa Cavrois kan zijn. In dezelfde gele bakstenen, in dezelfde pakketbootstijl, met dezelfde luxeafwerking, was Villa Gaverzicht het meesterwerk van architect Gentiel Van Eeckhoutte.

« In 1939 was de bouw af. Dat jaar overleed ook Gentiels moeder. Eerst woonde hij hier met zijn vader en twee zussen, daarna met zijn vrouw. Samen hadden ze één dochter. Maar die is op haar twintigste overleden in een auto-ongeval ", zegt eigenaar Yves Plançon, een Franse vastgoedontwikkelaar die zichzelf " verzamelaar van huizen " noemt.  

« Eigenlijk zocht ik een woning in Brussel. Maar toen ik deze pakketbootvilla geheel toevallig te koop zag staan in een vastgoedmagazine, twijfelde ik niet langer. Het huis stond al drie jaar leeg. En ik voelde me geroepen om het te redden. Een jaar lang heb ik van alles gelezen over de architectuur uit die periode. Pas daarna ben ik aan de restauratie begonnen »  vertelt hij. « Gentiel stierf vroeg, maar zijn vrouw bleef hier wonen tot haar negentigste. Ik kan dat begrijpen: het is een heel aangename plek om te leven. Met al die halfronde vormen, die relingen en dat kostbare maatwerk lijkt het wel een luxeschip. »


De villa is bijna intact, al decoreerde eigenaar Yves Plançon ze met zijn collectie art-decoglas. © Jan Verlinde. 

Schatten in de kelder

Plançon had geluk. Anders dan Mallet-Stevens' Villa Cavrois uit 1932, die een geplunderde ruïne was, was het interieur en exterieur in Waregem bijna intact. Het gevaar voor overrestauratie - zoals bij Villa Cavrois is gebeurd - was nihil. « Het huis is beschermd sinds 2009. De Cubex-keuken, de tegelvloeren met grafische motieven, de luxueuze badkamer met marbriettegels, de monumentale traphal en de glasramen: zowat alles is bewaard. Mede dankzij de slechte smaak van de nieuwe partner van de weduwe. Want toen ik het kocht, lag over de authentieke vloer nieuwe, affreuze vloerbekleding. Vreselijk behang bedekte de oorspronkelijke verfkleuren op de muur. Sommige deuren waren vervangen door exemplaren in aluminium of pvc, maar ik heb de originele nagemaakt op basis van andere deuren. Weinig was echt verdwenen. En wat ontbrak, kon ik reconstrueren op basis van de originele plannen. Ik denk zelfs dat ik een ingemaakte kast heb laten namaken die Van Eeckhoutte waarschijnlijk nooit heeft gehad. »


Vanuit zijn kantoor kon architect Gentiel Van Eeckhoutte naar de hippodroom kijken. © Jan Verlinde.

Ook dát was een gelukje : Plançon beschikt over enorm veel originele ontwerptekeningen en blauwdrukken van Villa Gaverzicht. Ze liggen bewaard in de kelder van het huis, in een map die ook tekeningen bevat van zijn andere realisaties in Zuidwest-Vlaanderen, aan de Belgische kust en aan de Franse Opaalkust. Al bladerend ontdekten we er zelfs plannen voor grafmonumenten, vlasschuren en landbouwwerktuigen die nooit gecatalogeerd of onderzocht zijn. « In geen enkele van zijn andere ontwerpen trok hij zoveel registers open als hier. Dit huis had, als een van de weinige toen, centrale verwarming en een badkamer », zegt Plançon.


In de badkamer schoot Arbeid Adelt, de band van Marcel Vanthilt, het coverbeeld van Jonge helden. © Jan Verlinde.

Corbu was here


Als je Villa Gaverzicht binnenstapt, lijk je wel in een filmdecor beland, perfect voor een Great Gatsby-scenario. In de fenomenale hal start de trapleuning met een groenige, glazen bol, die dient als verlichtingselement. De architectuur klopt nog, maar de decoratie ook. Glaswerk, servies, modernistisch meubilair en kunstwerken : haast alles stamt uit de jaren 20 tot 40. En dat is een verdienste van Plançon, samen met decorateur Rémy Motte. « Ik heb een enorme verzameling art-decoglas. Sinds mijn twintigste koop ik heel regelmatig kunstobjecten op veilingen. Telkens als ik iets beters zie dat hier mooi zou passen, vervang ik het. Ook van vrienden of buren krijg ik weleens art-decomeubeltjes cadeau. Ze weten dat ik de sfeer van toen hier zo getrouw mogelijk wil creëren. »


De spectaculaire traphal, met indrukwekkend tegelwerk, heeft dankzij de ronde detaiils en het donkere hout veel weg van een luxeschip. © Jan Verlinde.

Gentiel Van Eeckhoutte moet een bemiddeld man geweest zijn. Dat bewijzen de mondaine foto's die de eigenaar terugvond. Hij was nochtans 'maar' de zoon van een timmerman, gespecialiseerd in trappen. In plaats van in de voetsporen van zijn vader te treden, studeerde hij in 1929 af als architect aan het Gentse Sint-Lucas. Dat hij fan was van Le Corbusier, zijn beroemde Franse tijdgenoot, kon hij hier niet onder stoelen of banken steken. Oker, blauw, oranje en groen: Corbu's typische kleurenpalet duikt op in verschillende details in de woning. Zijn typische bandramen, ooit met zicht op de beroemde Waregemse hippodroom, domineren de achtergevels. Op het platte dak stond oorspronkelijk een klein zwembad : zulke recreatiefuncties op het dak zijn Corbusiaans. Zelfs de constructie in gewapend beton, waardoor een vrij plan mogelijk is, gaat terug op principes van de Zwitsers-Franse architect. 

Ook Plançon doet graag aan Corbu-citeren. Hij legde de geometrische tuinpaden aan als referentie aan die van Villa Savoye. En in Gentiels kantoor ligt een rond brilletje dat op Corbu's neus had kunnen staan. Dat bureau is, na de traphal, de meest sprekende plek van de woning. Trek daar de prachtige maatkasten open, en je ontdekt hoe Van Eeckhoutte zowel zijn prullenbak, vestiaire als plannenopbergsysteem netjes in de wand inbouwde. Maar in het voormalige kantoor gaat vrijwel alle aandacht naar het overhoekse glasraam. « Wat het precies voorstelt, is me vooralsnog een raadsel »  zegt Plançon. « Van Eeckhoutte verwerkte er abstracte details uit zijn woning in, onder meer de bank en de schouw. Maar ik zie ook driehoeken, passers en kathedralen: elementen die erop kunnen wijzen dat hij een vrijmetselaar was. »


Zowel de wanden in de keuken als die in de badkamer zijn bezet met marbrietglas, een Belgische uitvinding waarvoor restauratiemateriaal moeilijk te vinden was. © Jan Verlinde.

In bad met Marcel


De Franse eigenaar bekostigde de restauratie zelf, zonder subsidies. Behalve waterlekken waren er geen echt structurele problemen op te lossen. Het lastigste was nog om de originele materialen terug te vinden waarmee Van Eeckhoutte indertijd zijn woning luxueus had afgewerkt. « Bakelieten schakelaars kun je nog vinden, zowel in zwart als rood. Maar voor de tegels van marbrietglas, een Belgisch product van de Verreries de Fauquez, vind ik nauwelijks vervangmateriaal », zegt hij. 

« In de keuken zijn er een paar bleekgele gebroken. En ze zijn haast niet meer te vinden. In de groene badkamer boven heb ik ze gelukkig kunnen lijmen. Herken je die trouwens nergens van ? » Dat mintgroene bad in die halfronde nis komt ons inderdaad bekend voor. Arbeid Adelt, de band rond presentator Marcel Vanthilt, shootte er in 1983 de cover van hun album Jonge helden. « Vorig jaar is hij opnieuw naar de villa gekomen voor een concert. Is dat niet cool ? »  zegt hij. Dat Marcel op de hoes een Corbu-brilletje draagt, zal wel geen toeval zijn, zeker ?


Het glasraam in Gentiels ontwerpbureau bevat bouwelementen die ofwel naar zijn vak of naar de vrijmetselarij verwijzen. © Jan Verlinde.

Gentiel Van Eeckhoutte

- Wordt in 1906 geboren in een Waregemse schrijnwerkersfamilie.
- Studeert aan het Sint- Lucas instituut in Gent, waar hij zijn diploma haalt in 1929.
- Terug in Waregem specialiseert hij zich in het gebruik van gewapend beton.
- Ontwerpt in 1937 zijn eigen woning, Villa Gaverzicht, met de ideeën van Le Corbusier als leidraad.
- Realiseert naast woningen en winkelpanden ook openbare en industriële gebouwen, fabrieken, loodsen en vlasschuren.
- Overlijdt in 1963.