La salle de bains des jumelles


L'hygiène et la propreté étaient deux des principes parmi les sept énoncés par Robert Mallet-Stevens pour la conception de la Villa Cavrois. Ce qui avait été très largement respecté avec l'existence de 7 salles de bains. Un point que les visiteurs ont toutefois du mal à appréhender, car plusieurs de ces pièces sont soit non visibles, soit non totalement restaurées. 

C'est le cas pour la salle de bains des jumelles dont la baignoire n'a pas été reposée. Elle existe pourtant, entreposée au rez-de-jardin dans l'ancien bûcher, qui sert de réserve.


Sur cette vue d'époque on découvre la salle de bains des jumelles telle que les visiteurs ne peuvent la voir actuellement. En effet la restauration de cette pièce est incomplète.


Un cliché avant la restauration partielle, avec sur un des placards la photographie historique. L'emplacement de la baignoire est nettement visible.


Dans la réserve, la baignoire retournée dont on distingue un des pieds caractéristique.



L'emplacement de la baignoire est visible au sol ainsi que les arrivées des robinets positionnées dans le carrelage.




Outre la baignoire et le sanitaire qui n'ont pas été remis en place, il manque aussi un bidet. Devant la baie vitrée face au radiateur la table et les deux tabourets sont également absents, comme le tapis de bain. Il manque également une armoire dans l'angle nord sud, au dessus d'un autre petit meuble à la façade courbe.



Un second miroir, avec ses éclairages, de l'autre côté de la porte mais le deuxième lavabo n'a pas été reposée.



Depuis ces photos, un voilage a été ajouté ainsi qu'un porte serviettes.



On devine dans le reflet du miroir, les emplacements au sol de fixation du sanitaire. La robinetterie est de la maison Herbeau à Lille comme pour le reste de la Villa Cavrois.

Plusieurs éléments de cette salle de bains ont été présentés en salle des ventes. Le dimanche 3 avril 1987, juste après le décès de Lucie Cavrois - Vanoutryve, la société Sotheby's a proposé à Monaco la table, les tabourets et une corbeille à linge. Aucun de ces objets n'a trouvé acquéreur à l'époque.